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 Tout sur la belle au bois dormant

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MessageSujet: Tout sur la belle au bois dormant    Tout sur la belle au bois dormant  Icon_minitimeVen 15 Mar - 8:33

Tout sur la belle au bois dormant  Dvd-la10

La Belle au bois dormant (Sleeping Beauty) est le 20e long-métrage d'animation et le 16e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1959, il est adapté des versions du conte La Belle au bois dormant de Charles Perrault (1697) et des Frères Grimm (Dornröschen, 1812).
Avec La Belle au bois dormant, le studio Disney reprend des ingrédients de la recette lui ayant assuré le succès de Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) et Cendrillon (1950) mais, malgré une indéniable qualité technique, le succès n'est pas au rendez-vous. Le public de la fin des années 1950 préfère les films familiaux, les westerns et les productions télévisuelles comme Disneyland et The Mickey Mouse Club. Graphiquement, le film est remarqué pour ses décors évoquant le gothique et les enluminures des Très Riches Heures du duc de Berry. Le personnage de la sorcière, Maléfique, est, pour de nombreux auteurs, l'élément le plus marquant du film, que ce soit sa tenue, sa personnalité ou sa métamorphose en dragon. Celui du Prince charmant est également apprécié, avec un rôle plus développé que les incarnations des précédents contes de fées adaptés par le studio.


Titre original : Sleeping Beauty
Titre français : La Belle au bois dormant
Réalisation : Clyde Geronimi, assisté de Les Clark, Eric Larson et Wolfgang Reitherman
Scénario : Erdman Penner, assisté de Joe Rinaldi, Winston Hibler, Bill Peet, Ted Sears, Ralph Wright et Milt Banta d'après Charles Perrault
Conception graphique :
Direction artistique : Don DaGradi et Ken Anderson
Couleur et Stylisme : Eyvind Earle
Conception des personnages : Tom Oreb
Cadrage (Layout) : McLaren Stewart, Tom Codrick, Don Griffith, Erni Nordli, Basil Davidovich, Victor Haboush, Joe Hale, Homer Jonas, Jack Huber et Ray Aragon1
Décors : Frank Armitage, Thelma Witmer, Al Dempster, Walt Peregoy, Bill Layne, Ralph Hulett, Dick Anthony, Fil Mottola, Richard H. Thomas et Anthony Rizzo
Animation :
Supervision : Milt Kahl, Frank Thomas, Ollie Johnston, Marc Davis et John Lounsbery
Animation des personnages : Hal King, Hal Ambro, Don Lusk, Blaine Gibson, John Sibley, Bob Carlson, Ken Hultgren, Harvey Toombs, Fred Kopietz, George Nicholas, Bob Youngquist, Eric Cleworth, Henry Tanous, John Kennedy et Ken O'Brien
Effets d'animation : Dan McManus, Joshua Meador, Jack Boyd et Jack Buckley
Assistant animateur et intervalliste (non crédité): Rolly Crump, Don Bluth
Effets spéciaux : Ub Iwerks et Eustace Lycett
Son : Robert O. Cook (supervision)
Montage : Donald Halliday et Roy M. Brewer Jr.
Musique :
Compositeur : George Bruns d'après le ballet de Piotr Ilitch Tchaïkovski, La Belle au bois dormant
Chansons4 : Sammy Fain et Jack Lawrence (Once Upon a Dream); Tom Adair et George Bruns (Hail to the Princess Aurora); Winston Hibler, Ted Sears et George Bruns (I Wonder); Tom Adair, Erdman Penner et George Bruns (Skumps); Tom Adair et George Bruns (Sleeping Beauty Song)
Arrangements vocaux : John Rarig
Montage musical : Evelyn Kennedy
Producteur délégué : Ken Peterson
Production : Walt Disney Pictures
Distribution : Buena Vista Pictures Distribution
Budget : - de 6 millions USD
Format : Couleurs - 2,55:1 pour les copies en 70 mm (Super Technirama 70)5 / 2,35:1 pour celles en 35 mm - Son stéréo
Durée : 75 minutes
Dates de sortie : États-Unis : 29 janvier 1959 ; France : 16 décembre 1959

Distribution

Voix originales:
Mary Costa : Princess Aurora/Briar Rose (la princesse Aurore/Rose)
Bill Shirley : Prince Phillip (le prince Philippe)
Eleanor Audley : Maleficent (Maléfique)
Verna Felton : Flora
Barbara Jo Allen : Fauna (Pâquerette)
Barbara Luddy : Merryweather (Pimprenelle)
Taylor Holmes : King Stefan (le roi Stéphane)
Bill Thompson : King Hubert (le roi Hubert)
Bill Amsbery : Maleficent's goon (sbire de Maléfique)
Candy Candido : Maleficent's goon (sbire de Maléfique)
Pinto Colvig : Maleficent's goon (sbire de Maléfique)
Dal McKennon : Owl (Hibou)
Marvin Miller : Narrator (Narrateur)
Thurl Ravenscroft : Singer (Chanteur)

Voix françaises:
1er doublage (1959):
Irène Valois : Princesse Aurore / Églantine
Huguette Boulangeot : la princesse Aurore / Églantine (chant)
Jeanne Dorival : Maléfique
Henriette Marion : Flora
Jacqueline Ferrière : Pâquerette
Colette Adam : Pimprenelle
Raymond Rognoni : le roi Stéphane
Jacques Berlioz : le roi Hubert

2e doublage (1981):
Jeanine Forney : la princesse Aurore / Rose
Danielle Licari : la princesse Aurore / Rose (chant)
Guy Chapellier : le prince Philippe
Sylvie Moreau : Maléfique
Paule Emanuele : Flora
Marie-Christine Darah : Pâquerette
Jeanine Freson : Pimprenelle
René Bériard : le roi Stéphane
Roger Carel : le roi Hubert
Hubert Noël : le narrateur


1959 - Nomination au Grammy Award de la meilleure bande originale cinéma ou télévision
1960 - Nomination à l'Oscar de la meilleure musique pour un film musical
1980 - Nomination aux Young Artist Award en tant que « Best Musical Entertainment Featuring Youth - TV or Motion Picture »


Pour le studio Disney, la période 1940-1950 est marquée par une grève des employés, par la Seconde Guerre mondiale et par leurs conséquences, notamment la production de films compilant plusieurs séquences . En 1946, le projet Cendrillon est lancé afin de reprendre la production des longs métrages d'animation. La sortie du film Cendrillon en février 1950 est un succès qui confirme le « retour du studio Disney après plusieurs années de vaches maigres. »
Au début des années 1950, le studio revient donc à l'adaptation de contes pour enfants en longs métrages d'animation et choisit d'adapter La Belle au bois dormant. Ce projet marque aussi le retour de Disney dans les adaptations de contes de fées, et aux sources européennes.

En janvier 1950, le studio dépose le titre du film et c'est alors que débutent les premiers travaux préliminaires pour une adaptation du conte, d'abord à une petite échelle. La première esquisse de scénario est datée du 15 mai 1951. Une première version du scénario, écrite par Joe Rinaldi et Ed Penner, est soumise à Walt Disney en juin 1952 mais il la refuse en raison de trop nombreuses similitudes avec Blanche-Neige et Cendrillon.

Walt Disney sait que la production de ce chef-d'œuvre est risquée, comme il l'avoue à Bob Thomas dans une interview principalement parce que : « Produire une autre fable bien connue comme La Belle au bois dormant est difficile car il y a des éléments que nous avons déjà utilisés dans Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) et Cendrillon (1950). Vous devez donner à vos créateurs de nouveaux sujets pour qu'ils conservent leur enthousiasme. Vous avez un problème s'ils se posent la question Avons-nous déjà fait cela avant ? Dans ce cas, de nouvelles approches doivent être conçues. »
La difficulté réside aussi, comme pour Blanche-Neige et Cendrillon, dans l'ajout d'éléments pour étirer le conte et en faire le scénario d'un long métrage. L'équipe se pose ainsi des questions du genre « Aurore doit-elle rencontrer le prince avant ou seulement après s'être endormie ? » Mais à l'inverse de ces deux films, Disney n'avait jamais tenté d'adapter auparavant ce conte, ni avec les Laugh-O-Gram, ni les Silly Symphonies. David Koenig note que le second acte de l'histoire de Perrault est « si bizarre » et que le baiser est un élément si intense que l'équipe s'est concentrée uniquement sur le premier acte du conte, stoppant l'histoire à cette étape. Mais, à cause de ce raccourcissement, les deux personnages ne développent pas de scène romantique et le studio a dû ajouter une rencontre préalable au baiser.
L'équipe de Disney fait le choix de reprendre la notion de marraine-fée, mais réduit leur nombre à trois alors qu'il y en a sept chez Perrault et douze chez les Frères Grimm. Alors qu'elles disparaissent plus ou moins dans la suite du conte, elles participent à toute l'histoire. L'équipe décide aussi de repousser d'une année la scène de l'endormissement : Aurore se pique au fuseau à l'âge de 16 ans et non de 15, devenant ainsi un peu plus adulte.On note que la durée du sommeil d'Aurore, bien que définie à 100 ans dans les contes originaux, n'est pas précisée dans le film, en version originale.
Lors d'une pré-projection précoce, les retours montrent que le film n'a pas de réel conflit manichéen mais en emprunte tous les symboles ; au final le public ne se sent pas impliqué. En conséquence, un scénario propose de confronter Aurore et Maléfique, les deux personnages ne croisant à aucun moment leur regard mais il est refusé par Walt Disney car cette scène, où la jeune victime aurait été placée sans défense entre les mains du méchant, aurait été le point culminant du film, à l'instar de la mort de la mère dans Bambi (1942). Cette apothéose du film est donc remplacée par la force et le courage développés par le Prince Philippe pour sauver sa belle, à la fin du film.
Malgré le souhait affiché de ne pas se répéter, plusieurs scènes du film sont issues de versions non utilisées des précédentes productions. L'œuvre reprend des choix graphiques déjà effectués sur Blanche-Neige et Cendrillon, comme l'ouverture sur un livre de conte, qui devient une tradition chez Disney. L'introduction qui se fait par un long travelling débouchant dans le château en passant à travers la ville découle de la scène similaire du petit village dans Pinocchio (1940)24. Durant ce mouvement, le cortège vu de profil est constitué de cinq ou six rangs de personnes, gardes, paysans, spectateurs et porte-drapeaux que l'on peut rapprocher de certains décors de Cendrillon. Michael Barrier ajoute que des idées écartées de Blanche-Neige ont été reprises pour La Belle au bois dormant, comme la plus grande importance du prince « à la Douglas Fairbanks » et de son cheval intelligent semblable au Tony de Tom Mix. On ajoute que la scène du prince sauvé par des oiseaux avait été conçue à l'origine pour Blanche-Neige et les Sept Nains mais non utilisée. Une autre scène de Blanche-Neige non utilisée, une scène onirique avec Blanche-Neige marchant dans les nuages, a été adaptée pour La Belle au bois dormant, Aurore dansant aux côtés du prince.
Les animateurs ont tenté de reprendre les techniques d'animation utilisées sur Blanche-Neige en les adaptant à celles des années 1950, en vigueur dans les studios Warner Bros. ou UPA et appelées animation limitée. Les premiers dessins pour le style graphique semblent avoir été ceux réalisés par Kay Nielsen vers 1952.

Courant 1952, Disney avait prévu de sortir La Belle au bois dormant en 1955. La production en animation du film ne débute réellement qu'en juillet 1953. La production est ponctuée par de nombreux projets assez prenants pour Walt Disney, peu présent. L'équipe chargée du projet travaille à développer le scénario jusqu'en 1954, lorsque le projet est suspendu pour deux années en raison de la conception et la construction du parc Disneyland et de la production de plusieurs émissions télévisuelles Disneyland, The Mickey Mouse Club et la série Zorro.
La production reprend au début de l'année 1956. Pour ce qui est du scénario, les éléments comiques du film sont centrés autour des trois fées avec l'usage de la magie dans la forêt alors qu'elles essaient de jouer aux femmes normales éduquant la jeune Aurore. La relation entre le Roi Stéphane et le Roi Hubert, père du Prince Philippe, est aussi une source de comique. Les éléments de suspense et d'horreur sont fournis par Maléfique, son corbeau domestique et ses sbires. On indique que, quand Walt revient sur le projet, il n'est pas satisfait, le budget a explosé au point qu'un système de quota [de production] est installé, les animateurs devant réaliser tant d'éléments par jour : 8 jeunes filles, 32 oiseaux de taille moyenne ou autant d'écureuils. En août 1957, il visionne une version finale du travail mais plusieurs animateurs dont Dick Huemer et Harry Tytle notent que Walt semble fatigué, ne donnant que des commentaires généraux.

Pour le tournage du film, Disney a choisi d'utiliser le format d'image élargi Super Technirama et un système stéréophonique. Conjugué à l'utilisation de la caméra multiplane, cela donne au film une impression de relief et une grande profondeur de champ. Le film use de quelques effets spéciaux principalement dans le début du film, avec les visions des fées dans des nuages ou le tourbillon cauchemardesque de Maléfique. Le studio a utilisé deux caméras multiplanes, une verticale pour réaliser les scènes dans la forêt et une autre horizontale pour la scène d'entrée du château.
Ce film est le premier à tester le procédé de transfert des crayonnés sur celluloïd inventé par Xerox. L'idée en revient à Ken Anderson alors chargé des chiots sur Les 101 Dalmatiens (1961) et a été utilisé pour une forêt d'épineux. Ce procédé a ensuite été utilisé pour le court métrage Goliath II (1960) et pour Les 101 Dalmatiens (1961).
On indique que la production du film La Belle et le Clochard (1955) a été suspendue temporairement car l'équipe d'animateurs était trop concentrée sur des détails. Ils ont donc travaillé pendant six mois sur La Belle au bois dormant, ce qui leur aurait permis d'être plus efficaces et plus productifs pour finir La Belle et le Clochard.

Une importante campagne publicitaire a accompagné la sortie du film et, dans certaines villes, les places étaient vendues comme un spectacle (ou concert et non comme un film) avec un prix de 2,40 $ à New York ; toutefois les places ne devaient pas être réservées. Le film était vendu comme l'œuvre ultime du studio. De plus, afin de justifier le prix pour ce long métrage de 75 min, un court métrage utilisant lui aussi le Super Technirama 70 était diffusé avec le film, Grand Canyon (1958). Autour de cette sortie, de nombreux produits dérivés, jouets et vêtements, ont été proposés et vendus, une méthode devenue traditionnelle pour Disney. La musique du film a fait l'objet, en 1959, d'une édition en version bande originale mais aussi d'un album de quatorze titres interprétés par une seconde troupe. Un livre-disque avec l'histoire narrée par Mary Martin a aussi été publié au début de l'année 1959, mais enregistré dès 1958, et des extraits ont été édités sous les labels Mickey Mouse Club et Golden Records.

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MessageSujet: Re: Tout sur la belle au bois dormant    Tout sur la belle au bois dormant  Icon_minitimeMar 26 Mar - 10:37

La belle au bois dormant est un classique merveilleusement animé, même si l'histoire reste assez plate, comme le conte d'ailleurs.
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