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 Tout sur les 101 dalmatiens

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MessageSujet: Tout sur les 101 dalmatiens   Tout sur les 101 dalmatiens Icon_minitimeVen 15 Mar - 11:41

Tout sur les 101 dalmatiens 1961-d10

Les 101 Dalmatiens (One Hundred and One Dalmatians) est le 21e long-métrage d'animation et le 17e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1961, il est adapté du roman de Dodie Smith The One Hundred and One Dalmatians (1956).
Ce film est le premier à avoir utilisé la technique de la xérographie dans le domaine de l'animation, procédé allongeant la liste des nombreuses innovations techniques des studios Disney et sans lequel le film n'aurait jamais vu le jour (étant donné le nombre de chiens à animer). Le film innove aussi en se déroulant à l'époque contemporaine (on y regarde la télévision) et en s'éloignant de la recherche du réalisme parfait pour les personnages humains. Le film est enfin marqué par son « méchant », caricatural et haut en couleur, Cruella d'Enfer, qui éclipse pour la première fois les autres personnages.
Un remake en prises de vue réelles a été réalisé en 1996, Les 101 Dalmatiens avec Glenn Close en Cruella, suivi des 102 Dalmatiens en 2000. Côté animation, une série TV, Les 101 Dalmatiens, la série (1997-1998) a été créée ainsi qu'un second long-métrage intitulé Les 101 Dalmatiens 2 : Sur la trace des héros sorti en 2003.

Titre original : One Hundred and One Dalmatians
Titre français : Les 101 Dalmatiens
Réalisation : Clyde Geronimi, Wolfgang Reitherman et Hamilton Luske
Scénario : Bill Peet d'après le roman de Dodie Smith
Conception graphique :
Direction artistique : Ken Anderson
Conception des personnages : Bill Peet et Tom Oreb
Stylisme couleur : Walt Peregoy
Cadrage (Layout) : Don Griffith, Enri Nordli et Collin Campbell (superviseurs), assistés de Basil Davidovich, McLaren Stewart, Vance Gerry, Joe Hale, Dale Barnhart, Ray Aragon, Sammie June Lanham, Victor Haboush, Dick Ung, Homer Jonas et Al Zinnen
Décors : Al Dempster, Ralph Hulett, Anthony Rizzo et Bill Layne
Animation :
Supervision : Milt Kahl, Frank Thomas, Marc Davis, Ollie Johnston, John Lounsbery et Eric Larson
Animation des personnages : Hal King, Les Clark, Cliff Nordberg, Blaine Gibson, Eric Cleworth, John Sibley, Art Stevens, Julius Svendsen, Hal Ambro, Ted Berman, Bill Keil, Don Lusk, Dick Lucas et Amby Paliwoda
Effets spéciaux : Jack Boyd, Dan McManus, Ed Parks et Jack Buckley
Procédé technique : Ub Iwerks et Eustace Lycett
Son : Robert O. Cook (supervision)
Montage : Donald Halliday et Roy M. Brewer Jr. (film), Evelyn Kennedy (musique)
Musique :
Compositeur : George Bruns
Chansons : Mel Leven (Cruella De Vil, Dalmation Plantation et Kanine Krunchies)
Orchestrations : Franklyn Marks
Producteur délégué : Ken Peterson
Production : Walt Disney Productions
Distribution : Buena Vista Pictures
Format : Couleurs - 1,37:1 (1,75:1 étendu) - Mono (RCA Sound System)
Durée : 79 minutes
Budget : environ 4 millions de USD1
Dates de sorties : États-Unis : 25 janvier 1961, France : 20 décembre 1961


Voix originales:
Rod Taylor : Pongo
Cate Bauer : Perdita
Betty Lou Gerson : Cruella De Vil (Cruella d'Enfer) / Miss Birdwell
Ben Wright : Roger Radcliff
Bill Lee : Roger Radcliff (voix chantée)
Lisa Davis : Anita
Martha Wentworth : Nanny / Queenie / Lucy
J. Pat O'Malley : Colonel / Jasper
Frederick Worlock : Horace / Inspector Craven (Inspecteur Craven)
Dave Frankham : Sgt. Tibs (Sergent Tibs)
Tudor Owen : Towser (Grognard)
Tom Conway : Quizmaster (Présentateur du quiz) / Collie (le colley)
George Pelling : Danny (danois)
Thurl Ravenscroft : Captain (le Capitaine)
Ramsay Hill : Television Announcer (Annonceur télé) / Labrador (le labrador)
Queenie Leonard : Princess (la vache Princesse)
Marjorie Bennett : Duchess (la vache Duchesse)
Barbara Beaird : Roly
Mickey Maga : Patch
Sandra Abbott : Penny
Mimi Gibson : Lucky
Barbara Luddy : Rover
Rickie Sorensen : Spotty
Paul Frees : Dirty Dawson
Lucille Bliss : TV Commercial Singer (Chanteuse du spot publicitaire)
Sylvia Marriott, Max Smith, Bob Stevens, Paul Wexler, Mary Wickes, Lisa Daniels, Helene Stanley, Don Barclay, Dal McKennon, Jeanne Bruns : Additional voices (Voix additionnelles)

Voix françaises:
Roger Carel : Pongo
Sophie Leclair : Perdita
Lita Recio : Cruella d'Enfer
Roger Rudel : Roger Radcliff
Claude Chantal : Anita
Henriette Marion : Nanny
Claude Bertrand : Jasper
Paul Bonifas : Horace
Jacques Berlioz : Le Colonel
Pierre Morin : Le sergent Tibs

1962 - Prix du « Meilleur Film d'Animation » aux BAFTA Awards

À la sortie du film La Belle au bois dormant (1959), l'échec commercial d'un film ayant coûté plus de 6 millions de dollars a choqué Walt Disney qui n'imaginait pas cela possible. Des rumeurs circulaient sur le fait que le studio stopperait les longs métrages. En 1956, Walt Disney avait décidé de stopper la production de courts métrages, pour se concentrer sur les longs métrages et la télévision. Il déclare toutefois à la sortie de La Belle au bois dormant prévoir la sortie d'un long métrage tous les deux ans, période qu'il pense être la capacité d'absorption du public, ajoutant que deux productions sont en cours. La première est une histoire sur des chiens, Les 101 Dalmatiens, la seconde sur l'enfance du roi Arthur, Merlin l'enchanteur (1963).

Les 101 Dalmatiens est inspiré d'un roman de Dodie Smith, The One Hundred and One Dalmatians (1956), publié en feuilleton sous le nom The Great Dog Robbery dans le magazine Woman's Day et adapté par Bill Peet. C'est un ami commun à Walt Disney et Dodie Smith, tous deux cynophiles, qui attira l'attention de Disney sur l'histoire de Smith. Cet ami commun Jack Warner, président de Warner Bros.. Le studio achète les droits en juin 1957. L'œuvre de Dodie Smith est liée à sa vie personnelle : après la mort d'un dalmatien nommé Pongo appartenant à son mari Alec Beesley, le couple acquiert deux dalmatiens nommés Folly et Buzz. Le couple de dalmatiens donne naissance en 1943 à quinze chiots dont l'un semble mort-né, mais Alec parvient à le ranimer. Le film doit avant tout à Bill Peet pour le scénario et Ken Anderson pour le graphisme. Walt Disney, une fois les droits d'adaptation achetés, demande à Peet de travailler sur le scénario et à Anderson de réaliser le film pour un budget de 3 millions d'USD.

Tout en utilisant des procédés techniques et scénaristiques initiés sur les précédentes productions, Les 101 Dalmatiens se distingue par plusieurs particularités et innovations. L'une de ces particularités est d'être le premier long-métrage à adopter le point de vue narratif des animaux (ici des chiens) et non des humains, comme dans les précédents films. Ainsi, Dumbo (1941) est une histoire contée par un humain, même si les humains y sont quasiment absents, à l'instar de Bambi (1942). . Le scénario compte aussi plusieurs idées ingénieuses telles que la représentation comique du dicton « tel chien, tel maître ».

Une autre particularité est qu'il se déroule dans un présent proche [de la sortie du film], à Londres et dans sa banlieue (cf. Présence de la télévision). Côté scénario, c'est l'un des « Disney » les moins musicaux, car il ne repose pas sur des chansons et se différencie par le fait qu'il n'use pas de rebondissements du genre vaudeville. Par rapport au roman de Dodie Smith, Bill Peet a supprimé le mari de Cruella d'Enfer et renommé le couple Dearly (Roger et Anita) en Radcliff. Le plus grand changement est la fusion des deux chiennes des Dearly en un seul personnage : dans l'histoire originale, les Dearly ont une chienne nommée Missis qui met bas 15 chiots, puis recueillent une chienne abandonnée nommée Perdita, qui aide Missis à élever une partie de ses chiots. Peet a renommé Missis en Perdita, nom qu'il préfère, et supprimé le second personnage. Il en va de même avec les deux servantes du couple, Nanny Cook et Nanny Butler, qui ne forment plus qu'une chez Disney.
La scène du mariage, dans laquelle les chiens prononçaient les mêmes vœux que leurs maîtres, a d'abord été revue en raison d'un avis consultatif du Central Board of Film Certification qui jugeait le rapprochement entre les animaux et les humains potentiellement offensant. La version modifiée, « digne de Las Vegas », sans assistance et les chiens demeurant à l'extérieur, a finalement été abandonnée. Une première fin voyait Roger, devenu riche grâce à sa dernière chanson, racheter le manoir de Cruella, mais Peet décida finalement d'arrêter l'histoire en amont. Les nombreuses scènes du voyage de Pongo et Perdita jusqu'au manoir de Cruella ont été résumées à une simple course dans la campagne.

La technologie la plus marquante utilisée dans le film est celle sans laquelle il n'existerait pas. 6 469 952 taches de dalmatiens ont en effet dû être animées (sachant que Pongo en compte 72, Perdita 68 et une moyenne de 32 pour les 99 chiots soit un total de 3 308 taches), nombre qui aurait été impossible à atteindre sans une révolution technique (c'est pourquoi par exemple on trouve peu de tigres dans les productions Disney précédentes en raison de la difficulté à animer les rayures).
Le film étrenne ainsi le procédé de la xérographie qui permet une animation complexe à moindre coût, par la photocopie des dessins sur les cellulos, au lieu d'une peinture individuelle à la main. Dans les années 1950, Ub Iwerks, alors responsable des procédés spéciaux de production, expérimente avec la société Xerox des outils d'aide à l'animation, basés sur des plaques photographiques chargées électriquement. En 1959, Iwerks modifie une caméra de façon à transférer les crayonnés des animateurs directement sur des cellulos, supprimant la phase d'encrage tout en « préservant la spontanéité des dessins, et permettant de ce fait une économie budgétaire importante ». Les animateurs peuvent ainsi dessiner des petits groupes de chiots, qui sont ensuite dupliqués par la caméra. . Le premier usage du procédé Xerox est attesté pour une forêt d'épineux dans La Belle au bois dormant. Selon John Grant, « sans le génie d'Iwerks, ce film avec 101 dalmatiens n'aurait jamais vu le jour, à une époque où les autres studios évitaient d'animer un seul représentant de cette race canine à cause des difficultés techniques, mais aussi à une époque où ils réduisaient les étapes [d'animation] pour dessiner directement sur le film final [, la bobine]»
Ken Anderson a décidé d'utiliser le procédé Xerox à la fois pour les personnages et pour les décors, et ce, contre l'avis de Walt Disney9 Toutefois, à la demande de Walt, le studio cherchait à faire des économies et Anderson calcula qu'il réduirait de moitié le budget d'un film en éliminant l'étape d'encrage. Walt changea d'avis, car cela permettait de faire davantage d'économie. Un autre élément de production lié au procédé Xerox est la possibilité de visualiser rapidement la production des animateurs. Une contrepartie du procédé a vu la résurgence des contours noirs des personnages, pratiqués dans les années 1920 par Disney.



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MessageSujet: Re: Tout sur les 101 dalmatiens   Tout sur les 101 dalmatiens Icon_minitimeMar 26 Mar - 10:39

J'aime beaucoup les 101 dalmatiens, Cruella est super bien animé, les dalmatiens adorables, j'aime beaucoup ce classique.
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